Hésitation (Belli)

Et les trois jeune filles se levèrent et se positionnèrent derrière lui.

F1: Impressionnant, hein ?

Alexander haussa les épaules et tourna le regard vers la miss qui lui avait adressé la parole. Il répondit avec un léger accent russe.

-C'est un beau lieu. Mais il existe mieux comme il existe pire.

Il la détailla du regard, et se retint d'ajouter que c'était comme elle.

Belli au milieu des deux jeunes filles souria amusée aux dires du jeune homme. Il avait une voix plutôt grave et posé et ce petit accent allait faire craquer beaucoup de jeune fille, se dit elle. Et oui c'était plutôt exotique et craquant.

F2: Tu as une petit accent, non ? Tu viens d'où ?

-Russie.

Il tourna le regard vers la seconde inquisitrice, mais guère plus de quelques secondes. Puis il regarda là chef, celle qui connait la valeur du silence. Il l'observa tout en continuant a répondre a l'autre fille.

-Je vis en France depuis quelques temps, mais je n'arrive pas a perdre totalement mon accent.

Belli le regardait toujours en silence et l'étudiait même, chaque mouvement de son corps, son attitude tout était scrutait avec soin. La première fille reprit la parole.

-Russie, ça doit être joli comme pays.

F2: plutôt dépaysant aussi, mais intéressant.

ajouta la deuxième qui se prénommé Louise, elle semblait sous le charme du jeune homme.

Louise : Il sera dommage que tu le perdes c'est plutôt....charmant.

Il la regarda d'un air laconique.

-La Russie ? C'est froid.

Alexander retint un soupire sous le compliment vain de la fameuse Louise. Décidément, s'il commençait déjà a en recevoir a peine arriver, il allait devoir hausser un peu le ton pour faire comprendre qu'il n'était pas spécialement intéressé par la bagatelle.

-Un accent, c'est pas intéressant. Les gens arrêtent pas de t'ennuyer avec leurs questions stupides dont ils connaissent déjà la réponse.

Il fit un gentil sourire.

F1: Ba quelque fois c'est fort joli un accent et agréable a entendre. Louise a raison, c'est charmant quand on t'écoute.

Belli n'était pas d'accord avec lui mais le garda pour elle. Un accent pouvait avoir une histoire et bien souvent son histoire était des plus intéressante. Ils ne semblait pas fière de ses origines.

L: Ca oui ça doit être froid....mais vous devez savoir vous réchauffer comme il se doit.

elle lui tendit la main.

-Louise. Enchantée et Bienvenue.

Il considéra la main une seconde comme si c'était un poignard empoisonné qu'on lui tendait, puis il la serra.

-Alexander, merci.

Il tourna la tête vers Belli et la fixa droit dans les yeux.

-Et dame l'Inquisition, a-t-elle un prénom ?

"dame l'inquisition "? Fichtre pour une fois qu'elle se tenait sagement, qu'elle écoutait ce que les autres disait...et après on allait encore lui dire qu'elle n'était pas aimable avec les nouveaux....elle le regarda quelque peu surprise en haussant un sourcil mais garda son sourire.

F1: oula....

fit elle amusée

L: "Dame l'inquisition" ? oula tu ne devrais peut être pas faire cela avec elle....Et pour pourquoi l'appeler ainsi ?

il semblait que les deux jeunes filles étaient quelque peu gêner par le comportement d'Alexander, elles s'attendaient sans aucun doutes a ce que Belli fulmine, explose et s'énerve....et puis Louise était un peu jalouse aussi, pour une fois qu'un garçon lui plaisait il fallait encore une fois que Belli récolte tout les intérêts.

-hum pimbêche, garce, méchante, superficiel...l'on m'a souvent donner moult surnom ou bien mot pour me qualifier mais "dama inquisitrice".... jamais.

Les deux jeunes filles semblèrent un peu soulager car il n'y eut pas d'explosion mais elles restèrent sur leur garde, la conversation était loin d'être finit.

Il fronça les sourcils face a la réaction des jeunes femmes. Il haussa les épaules.

-Eh bien, elle m'observe sans rien dire depuis tout a l'heure. Ce n'était pas une insulte. C'était même l'inverse. Les Inquisiteurs étaient très craint a certaines époques de l'histoire.

Il fit un sourire.

-Je ne pensais pas inspirer l'image d'une femme en bure de moine étriquée dans des idéaux religion arrêter dans un univers de bondieuserie

dit elle amusée par le coté impolie du jeune homme.

-Oh non.

Il croisa les bras et s'expliqua.

-Non, je pensais plutôt a une dame crainte, capable de voir les choses, et de ne pas se perdre en de vaines paroles, et se laisser abuser. Peut être, je pense, que vous avez le regard assez acéré pour voir au delà des apparences.

Alexander commença a se détendre. Bien que son regard resta froid, son attitude était plus tranquille, moins tendue.

elle le fixa en silence, fermant légèrement les yeux le scrutant. Et encore il ne savait pas tout....

F1: Tu viens d'arriver, tu veux qu'on t'emmène aux bureaux administratifs ?

L: Ca serait dommage si tu te perdais.

F: surtout que certains endroits sont mal fréquenter et fort dangereux pour les nouveaux venus.

Il laissa flotter le silence en fixant la jeune femme, quelques secondes. Puis il détourna son attention, et sourit.

-Oui, pourquoi pas. Je peux me défendre, mais je ne vais pas refuser d'aussi jolies escortes.

Et le voila parti pour son rôle de gentil homme sociable.

Louise lui prit le bras toute guillerette et l'emmena devant, suivait Belli et l'autre fille.

L: Ils vont te donner une chambre d'abord.

Alexander soupira intérieurement, mais fit un grand sourire radieux.

-Ah ? On a pas le droit de choisir ? Elles sont mixtes au moins, les chambres ?

F2: Ce sont des chambres de 3 et tu choisis la chambre où tu veux aller.

L: Et il reste une place dans la notre.

[i]Dit elle ne lui faisant un clin d'oeil et serrant un peu plus son étreinte sur son bras.

Alexander fit un petit clin d'oeil.

-Merci du renseignement. Mais j'ai peur d'être impressionné si je suis seul avec vous deux.

Belli arca un sourcil a ses dires.

-Oh mais Louise et Ophélie, savent mettre a l'aise et cette impréhension d'être impressionné, ne vous arrivera pas. J'en suis certaine.

L: Oui on est de sage jeunes filles !

-Hum... J'ai comme un doute. On est dans une école de méchant, et vous auriez la gentillesse de ne rien faire pour m'impressionner ? Voyons, vous êtes de mauvaises élèves.

Il leur adressa un sourire.

-Donc toi, tu es Ophélie. Me reste qu'un prénom a connaitre.

Il regarda Belli.